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Chronologie

Les grandes étapes de l'histoire du camp

Au printemps de cette année, les trains de déportation se succèdent. Le 1er mai 1944, les internés manifestent contre les déportations de Juifs « en transit » dans le camp du Vernet d'Ariège.

Le 23 mai 1944, une commission allemande se présente au camp du Vernet et sélectionne 387 internés qu’elle considère aptes à travailler. Le 27 mai, 153 d’entre eux partent pour l’Allemagne et 234 pour la zone occupée dont 40 pour l'île d’Aurigny.

Le 10 juin 1944, la 3ème compagnie de l’armée allemande, le Landesschutzen Bataillon 726 prend le commandement du camp de concentration du Vernet d’Ariège.

Le 20 juin 1944, 43 internés sont déportés vers le camp de Dachau en Allemagne.

Le 30 juin 1944, les dernières personnes internées, 399 hommes et 4 femmes, sont transférés à Toulouse en camions et en bus. Le 3 juillet 1944, elles sont déportées avec d’autres personnes arrivant de la prison Saint-Michel de Toulouse, de la prison de Castres dans le Tarn et du camp de Noé en Haute-Garonne. Ce convoi, surnommé a posteriori « Train Fantôme », a mis près de deux mois à arriver à destination. Le 28 août, il termine son périple au camp de Dachau, en Allemagne, pour les hommes et début septembre au camp de Ravensbrück pour les femmes.

Vue extérieure des baraques du camp de concentration de Ravensbrück, Allemagne, entre mai 1939 et 19 avril 1945 ©USHMM

Le camp ferme ses portes le 30 juin 1944

À partir d'août 1944, le camp devient un camp de prisonniers pour les soldats allemands capturés lors des combats de la Libération, jusqu’au début 1948. Les dépouilles de ces soldats seront récupérées par la République fédérale allemande et enterrées dans un cimetière militaire. Les antifascistes décédés au camp furent, eux, longtemps oubliés.